Top 3 des plus chouettes pays où vous ne pourrez pas aller parce qu’on est confinés

Cette année j’ai essayé deux fois de partir en Sicile. Deux fois ! Une première en fois en Mars. Mais quand les compagnies aériennes annulent tes billets, c’est pas pratique. Ensuite, j’avoue qu’en étant enfermée chez soi, c’était pas facile d’aller prendre l’avion de toute façon. Mais comme je suis quelqu’un de têtu, j’ai réessayé de partir en Novembre. Mais là encore le Dieu des voyages a dit « No Way », et il m’a obligée à rester chez moi. J’ai l’impression d’être une taularde qui rate son évasion à chaque fois.

En hommage à tous nos voyages manqués, j’ai eu envie de vous emmener avec moi dans mes pays préférés où vous ne pourrez pas aller puisqu’on est confinés. Et je serais vous, je ne parierais pas non plus sur 2021. On parle d’ailleurs d’annuler 2020 et 2021 tellement elles sentent mauvais.

Les tapas, la sangria, les soirées espagnoles … Comment ne pas aimer l’Espagne ? Impossible. Surtout que j’y ai vécu mes plus belles galères. Vous avez le temps ? Je vous raconte !

Une fois j’ai mis 24h pour rejoindre Séville depuis Paris, une fois j’ai fracassé la portière de la voiture de location contre un poteau, une autre fois je me suis fait briser la vitre de la voiture de location et voler toute ma vie, sans compter les avions annulés (oui, les) et la gastro qui te prend sur place et disparaît au retour.

L’Espagne c’est comme un mec qui essaierait de me dire qu’il ne veut pas de moi, que ce n’est vraiment pas la peine d’insister. Mais comme je suis un peu un forceur dans l’âme, j’y retournerai (un jour).

Ou plus particulièrement Sulawesi. L’une des plus grandes îles d’Indonésie : des plages splendides, des eaux poissonneuses, des volcans, très peu de touristes. La carte postale … Mais aussi un système de transport plus opaque que mes collants en hiver.

Je n’ai jamais réussi à prendre un seul transport public : « le bateau est cassé », « le ferry est complet », « le bus est déjà parti », «il n’y a pas de bus ». En voyant votre teint de « bulé » (prononcer « boulet »), c’est à dire de Caucasien en Indonésien, votre interlocuteur semble toujours prêt à inventer n’importe quoi pour vous fournir une voiture ou un bateau privé. Du coup, plutôt que «Bulé », ils devraient nous appeler « pigeon ».

Mais en vrai, j’ai adoré ces galères, ça fait rencontrer du monde et ça forge le caractère.

Pays coup de cœur. Là-bas la spiritualité est au cœur de la vie quotidienne. Tout comme la pâte de poisson, les militaires et les bactéries. Impossible de visiter le Myanmar sans se taper au moins une gastro durant le séjour. Pour ne surtout rien rater, mangez sur les stands de rue, c’est pas cher et vous pouvez être quasi sûrs de tomber malade. Mais sinon sans déconner, c’est vraiment mon pays préféré.

Et vous, c’est quoi les pays que vous ne visiterez pas cette année ?

Rédigé par Aurore